Anyma est-il le nouveau génie de l’électro ?


29 novembre 2022
Crédit: Anyma
Auteur : Christophe Hubert

Anyma est-il le nouveau génie de l’électro ?

Si vous pensez avoir fait le tour des soirées électro, le tour des clubs et des DJs sets, alors Anyma pourrait vous faire revenir dans les salles obscures !
Dans le sillage d’Eric Prydz et de ses concerts absolument magiques baptisés « Holo », le producteur Anyma fait de ses shows des lieux d’innovations tout simplement bluffants.

Musicalement, on passera rapidement car Anyma étant en fait une moitié du duo Tale Of Us, on se doute qu’on a là la crème de la crème de la scène techno mondiale. Ce qui nous intéresse ici, c’est le visuel car l’artiste italien a développé - avec ce nouveau projet solo - toute une méta, liée au transhumanisme et au métavers. S’entourant de l’artiste Alessio de Vecchio (qui bossait déjà avec Tale Of Us)Anyma propose ainsi des projections gigantesques, délirantes, imposantes, qui viennent nous déstabiliser autant qu’elles subliment la musique jouée par l’artiste.
Dernier exemple en date, la date d’Anyma au club Printworks de Londres – lieu industriel qui se prêtait parfaitement à recevoir ce genre de shows :

 

En imposant – comme Eric Prydz  une narration visuelle à ses concerts, faisant non plus du visuel, le supplément du DJ set mais une véritable œuvre dans l’œuvre – Anyma est en bonne voie pour bouleverser la scène techno et faire naître des vocations, imposer un nouveau standard. Encore que, on se doute que tout cela nécessite beaucoup d’investissements, beaucoup d’argent, et des salles à même de pouvoir accueillir des shows d'une telle envergure. Pour le moment donc, on se contentera d’Anyma, artiste hors du commun et qui questionne sur la place de l’artiste, entre la musique, le design et les nouvelles technologies. On vous le disait en introduction, on est loin du bon vieux DJ set de papa !

Pour finir, et puisqu’Anyma c’est d’abord du son, notez que la moitié de Tale Of Us vient de signer un nouveau titre en collaboration avec Camelphat, il s’appelle « The Sign ».